Prochaines soutenances

Décembre 2023

Soutenance de thèse de doctorat de Kokougan Désiré AGBAVON (Laboratoire LARJ)

Kokougan Désiré AGBAVON : thèse de doctorat « La protection des gens de mer à l’épreuve de l’activité des agences de fourniture de main-d’oeuvre maritime »

Résumé : Les fournisseurs de main-d’œuvre maritime, communément désignés agences de manning, sont des acteurs qui servent de canal entre les gens de mer et les armateurs. A travers la mise à disposition ou encore le placement de gens de mer qu’ils effectuent, les fournisseurs de main-d’œuvre maritime facilitent la gestion des équipages pour les armateurs et les démarches relatives à l’emploi pour les gens de mer.
La fourniture de main-d’œuvre maritime pose de nombreuses questions relatives notamment à la détermination de l’employeur du marin, à la protection du marin, ou encore à la responsabilité ou la coresponsabilité de l’armateur et du fournisseur de main-d’œuvre.
Nos recherches se proposent d’être une étude du cadre juridique qui régit l’activité de fourniture de main-d’œuvre maritime. Elles participent de l’intérêt d’une édiction par les Etats de règles efficaces destinées à assurer une réelle protection des gens de mer. 

Mots-clés : Travail maritime international, Agences de manning, Recrutement et placement des gens de mer.

 

Membres du jury :

  • Mme Catherine MINET-LETALLE, Professeure à l’Université du Littoral Côte d’Opale, Directrice de thèse ;
  • Mme Kristin BARTENSTEIN, Professeure à l’Université Laval (Canada), Co-directrice de thèse ;
  • Mme Céline LEBORGNE-INGELAERE, Professeure à l’Université de Lille, Rapporteur ;
  • Mme Stéphanie BERNSTEIN, Professeure à l’Université de Québec à Montréal, Rapporteur ;
  • M. Patrick CHAUMETTE, Professeur émérite à Nantes Université, Examinateur ;
  • M. Charles TREMBLAY-POTVIN, Professeur à l’Université Laval, Examinateur. 
 

14 décembre 2023 à 14 h 30

ULCO – Centre du Musée
Salle des Actes
34 grande rue
Boulogne sur mer


 

Soutenance HDR d’Alexandre DUMERY (Laboratoire LARJ)

Alexandre DUMERY : HDR « Les défis contemporains posés au droit de la responsabilité civile »

Résumé : Le droit de la responsabilité civile fait face à de nombreux défis qui lui sont lancés. Tout d’abord, l’avènement de l’intelligence artificielle pose le problème de la détermination du responsable des dommages qu’elle causera. Ensuite, les relations entre l’inexécution du contrat et la faute civile délictuelle interrogent sur la place de cette dernière face au contrat. Par ailleurs, l’apparition du préjudice en droit des personnes protégées scrute la capacité d’une notion propre à la responsabilité civile à s’insérer dans une branche du droit étrangère. En outre, l’appréciation finaliste du lien de causalité par un habillage des causes d’exonération assumé par la Cour de cassation, remet en cause l’équilibre du droit de la responsabilité civile. Quant à la responsabilité pour insuffisance d’actif, elle présente des particularismes menaçant l’universalité des règles cardinales de la responsabilité civile. Enfin, la problématique de la faute lucrative met en lumière une importante lacune du droit de la responsabilité civile, matérialisée par le principe de la réparation intégrale.  

Ces défis peuvent, toutefois, être surmontés par le droit de la responsabilité civile, par le biais, principalement, de simples ajustements ou confirmations jurisprudentiels. En effet, il dispose de nombreux atouts, notamment la généralité de ses notions, permettant une malléabilité de ces dernières.  

 

 

 

 

19 décembre 2023 à 9 h 30

ULCO – Centre du Musée
Salle des Actes
34 grande rue
Boulogne sur mer


 

Soutenance de thèse de doctorat de Miriam ELDAYA (Laboratoire LARJ)

Miriam ELDAYA : thèse de doctorat « Le droit social face à l’économie des plateformes »

Résumé : Le travail est l’activité humaine qui transforme le milieu naturel et social. Cette essence transformatrice inscrit le travail dans une quête de l’efficacité. Les transformations les plus bouleversantes, et sur la nature et sur la société, surviennent par l’avènement d’une ‘révolution industrielle’. Les premières révolutions industrielles amenèrent la naissance du droit du travail, autour du modèle salarial et de l’unité de l’entreprise. Or, à la fin du XXe siècle, l’apparition du Web annonça une troisième révolution industrielle. Des plateformes numériques apparaissent pour faciliter la rencontre entre les procureurs et les chercheurs de différents contenus, biens et services. Un nouveau système économique, dit économie collaborative, nait autour de ces plateformes numériques qui permettent la mise en relation des utilisateurs afin d’échanger des savoirs, des fonds, des biens ou des services souvent à la demande. Les plateformes affirmant n’offrir qu’un service d’intermédiation, le travailleur collaboratif n’est pas un salarié et ne bénéficie pas des protections du droit du travail. L’économie collaborative permet-elle, comme elle le prétend, de libérer les travailleurs et ouvrir la porte à toute personne de devenir un entrepreneur ? Force est de constater que le travailleur collaboratif n’incarne pas l’image typique d’un entrepreneur indépendant. Les interventions législatives restent modestes et ne résolvent pas le clivage existant entre salariés et travailleurs collaboratifs, amassant ces derniers devant les tribunaux. Le modèle social français doit-il être remis en cause pour s’adapter aux évolutions de la société actuelle ? Une réponse juridique doit être apportée pour encadrer le développement de cette nouvelle économie.

Mots-clés : travail, droit de l’activité professionnelle, plateformes numériques, droit social, économie collaborative, ubérisation

 

Membres du jury :

  • Mme Catherine MINET-LETALLE, Professeure à l’Université du Littoral Côte d’Opale, Directrice de thèse ;
  • M. Fabrice ROSA, Professeur à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, Co-directeur de thèse ;
  • M. Alexandre FABRE, Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Rapporteur ;
  • M. Thomas PASQUIER, Professeur à l’Université Paris Nanterre, Rapporteur ;
  • M. Nicolas MOIZARD, Professeur à l’Université de Strasbourg, Examinateur. 
 
 

20 décembre 2023 à 14 h 30

ULCO – Centre du Musée
Salle des Actes
34 grande rue
Boulogne sur mer


 

Novembre 2023

Soutenance de thèse de doctorat de Sophie Szymkowiak (Laboratoire LEM)

Sophie Szymkowiak : thèse de doctorat « Les réseaux d’implication au travail »

Résumé : La thèse devrait mettre en perspective le rapprochement de la Sociologie des réseaux avec la Gestion des ressources humaines. En effet, si la littérature sur les liens entre implication et performance au travail est abondante, elle se focalise généralement du point de vue micro (l’individu) ou macro (l’organisation) mais très peu du point de vue méso (les relations). L’objectif sera donc de « restituer aux comportements individuels la complexité des systèmes de relations sociales dans lesquels ils prennent sens, auxquels ils donnent sens. »
Ainsi, l’intérêt principal de la théorie des réseaux sociaux sera de pouvoir analyser et comprendre les structures sociales à l’oeuvre dans les organisations étudiées. En effet, les formes que prennent les relations entre les individus vont façonner les comportements de ceux-ci qui en retour vont eux-mêmes modeler les structures sociales. (Mercklé, 2016)
Nous pensons donc que pour comprendre les liens entre implication et performance au travail, une étude par l’approche réseau apparaît pertinente. La théorie des réseaux devrait ainsi permettre de mettre en perspective des régularités et des correspondances entre les degrés d’implication des collaborateurs résultant de leurs interactions.
La thèse aura donc pour socle les travaux issus de ces domaines de recherche. Elle aura pour but de déterminer quels sont les réseaux d’implication ayant des effets positifs sur la performance au travail. L’objet de recherche aura pour objectif d’améliorer le matching des collaborateurs afin de créer des synergies permettant d’améliorer la performance au travail et d’ainsi amener à la mise en place de dispositifs adéquats pour une meilleur gestion des ressources humaines. Cette thèse devrait par ailleurs permettre d’ouvrir des perspectives sur l’étude de l’implication et de la performance au travail au niveau « mésosociologique ».
Elle devrait par ailleurs être construite par une approche mixte, dans une perspective longitudinale et sur deux terrains. Ainsi, le premier terrain serait approché par une méthode quantitative qui aura pour objectif de mettre en exergue, du point de vue des collaborateurs, des profils d’implication et des tryades ayant des niveaux caractéristiques et de performance au travail. La recherche quantitative se déroulerait aux temps n et n+1.
Le deuxième terrain, par une approche qualitative, aura pour objectif de comprendre ces liens entre ces profils et la performance au travail du point de vue des managers. 

 

Membres du jury :

  • M. A. Lacroux, Professeur, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Rapporteur
  • Mme F. Simon, Professeur, Université de Caen Normandie, Rapporteur
  • M. G. Dokou Kokou, Professeur, Université du Littoral côte d’Opale, Examinateur
  • M. J. Creusier, Professeur, Université du Littoral Côte d’Opale, Directeur de thèse

 

 

 


21 novembre 2023 à 13 h 30

ULCO – Centre du Musée
Salle des Actes
34 grande rue
Boulogne sur mer


 

Soutenance de thèse de doctorat de Théophile Plouvier (Laboratoire TVES)

Théophile Plouvier : Thèse de Doctorat Mention Sciences Humaines et Humanité, spécialité Géographie physique, humaine, économique et régionale : « Questionner les spatialités homosexuelles masculines : une approche régionale et multicritères, le cas des Hauts-de-France »

Résumé :

Afin de se prémunir des potentielles violences qui peuvent découler de leur statut minoritaire, ou dans l’objectif de rencontres amoureuses et sexuelles, les hommes exprimant des désirs pour les autres hommes sont susceptibles d’adopter des comportements qui diffèrent de la majorité hétérosexuelle de la population. Ces comportements spécifiques, que l’on peut appréhender à travers la notion de spatialités homosexuelles, se manifestent dans la fréquentation des espaces publics et privés, mais également dans la manière de se positionner socialement, notamment via les processus identitaires. Etudiées au prisme de la pensée queer et avec l’appui de concepts issus de la géographie des risques, ces spatialités peuvent mettre en évidence les mécanismes complexes qui lient les régimes des identités sexuelles, les expressions genrées, et la gestion des oppressions hétéronormatives. Pour étudier ces spatialités homosexuelles, cette thèse mobilise une approche régionale et multicritère basée sur une enquête mixte (questionnaires et entretiens semi-directifs), et sur le recueil de données spatialisées issues d’organismes commerciaux et associatifs. Elle met de ce fait en lumière les formes de présences ainsi que les processus d’appropriations de l’espace des hommes homosexuels dans la région des Hauts-de-France (France), région dont les représentations concernant l’acceptation de l’homosexualité sont fortement nuancées. Au-delà de proposer un territoire peu investi en France par les études sur les homosexualités, l’approche régionale,
rarement mobilisée dans l’étude de ces spatialités, permet d’articuler études urbaines, périurbaines et rurales, et met l’accent sur les interconnexions qui peuvent exister entre les différentes parties du territoire. Pour ce faire, les diverses méthodes qui ont été employées présentent l’intérêt de contourner en partie les biais fréquents comme la métronormativité et l’homonormativité.

Mots clés : Homosexualités masculines ; Hétéronormativité ; Spatialités ; Etude régionale ; Représentations ; Risque

 

Membres du jury :

  • Mme N. Cattan, Directrice de Recherches, CNRS,  Présidente
  • Mme M. Blidon, Maîtresse de Conférences HDR, Université Paris 1 PanthéonSorbonne, Rapportrice
  • M. JM. Decroly, Professeur, Université Libre de Bruxelles, Rapporteur
  • M. C. Giraud, Maître de Conférences, Université Paris Nanterre,  Examinateur
  • M. C. Gibout, Professeur, Université du Littoral Côte d’Opale, Examinateur
  • M. A. le Blanc, Professeur, Université du Littoral Côte d’Opale,  Directeur

 

 


23 novembre 2023 à 14 h 00

ULCO - MRSH
Salle 5
21, quai de la Citadelle
59140 Dunkerque